Le point sur les placements

Analyse hebdomadaire du marché

Du 21 au 25 juillet 2025

Les marchés boursiers ont poursuivi leur ascension

Lundi, le S&P 500 a gagné 0,14 %, pour franchir pour la première fois la barre des 6 300 points à la clôture des marchés. Le NASDAQ, également en voie de battre son propre record à la clôture, a progressé de 0,38 %, soutenu par la publication de résultats de sociétés supérieurs aux attentes. Le Dow Jones et le TSX ont essentiellement stagné alors que les investisseurs et les investisseuses étaient à l’affût de signes de progrès dans les négociations commerciales entre les États-Unis et leurs principaux partenaires commerciaux, dont le Canada. Les principaux indices américains ont continué d’afficher des résultats mitigés mardi. Le S&P 500, en hausse de 0,06 %, a continué de s’approcher d’un nouveau record, tandis que le Dow Jones augmentait de 0,40 %. Le NASDAQ, à forte composante technologique, a cédé 0,39 % dans le sillage du repli des actions des fabricants de puces d’IA, dont Nvidia. L’indice canadien TSX a clôturé en hausse de 0,17 %, même si le premier ministre Mark Carney a tempéré les attentes selon lesquelles le Canada parviendra à conclure un accord commercial avec les États-Unis d’ici la date limite du 1er août. Les principaux indices boursiers nord-américains sont tous restés en territoire positif mercredi après l’annonce effectuée la veille au soir que les États-Unis avaient conclu des accords commerciaux avec les Philippines, l’Indonésie et le Japon. Jeudi, le S&P 500 et le NASDAQ ont continué de progresser, stimulés par les résultats trimestriels supérieurs aux attentes d’Alphabet, la société mère de Google. Le Dow Jones a clôturé en baisse de 0,70 %, plombé par les résultats financiers décevants d’IBM. Le TSX a chuté de 0,16 %. Vendredi, le S&P 500, le NASDAQ et le TSX ont atteint de nouveaux records, tandis que le Dow Jones a manqué son premier record pour 2025 de 0,25 %.

L’accord commercial entre les États-Unis et le Japon a suscité l’espoir

L’événement marquant de la semaine est survenu tard en soirée mardi, lorsque le président américain Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord commercial entre les États-Unis et le Japon. En vertu de cet accord, les importateurs américains paieront des droits de douane réciproques de 15 % sur les marchandises japonaises qui entrent aux États-Unis. L’entente comprend les automobiles et les pièces automobiles, ce qui confère au Japon un avantage sur les autres pays exportateurs de véhicules, actuellement frappés de taxes de 25 %. Le président des États-Unis a déclaré que le Japon investirait 550 milliards de dollars américains aux États-Unis, dont ils conserveraient 90 % des bénéfices. Trump a publié le message suivant sur sa plateforme de médias sociaux : « Cet accord sans précédent permettra de créer des centaines de milliers d’emplois. Peut-être plus important encore, le Japon s’ouvrira au commerce des voitures et des camionnettes, du riz et d’un certain nombre d’autres produits agricoles. Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15 % aux États-Unis. » Cette annonce faisait suite à celles effectuées plus tôt dans la soirée selon lesquelles les États-Unis avaient conclu des accords commerciaux avec l’Indonésie et les Philippines, suscitant l’espoir chez les investisseurs et investisseuses que d’autres accords commerciaux pourraient suivre bientôt.

Les premiers ministres canadiens se serrent les coudes sur la question du commerce

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a accueilli ses homologues des autres provinces et territoires canadiens pour un sommet de trois jours à Huntsville. La rencontre a couvert un vaste éventail de sujets, notamment les questions de l’immigration et de la réforme sur la mise en liberté sous caution, cependant le maintien d’un front uni en réponse aux menaces tarifaires du président américain Donald Trump était au centre des discussions. Le premier ministre Mark Carney a assisté aux rencontres le mardi, où il a fait le point sur les négociations entre le gouvernement fédéral et l’administration Trump. Lorsque les journalistes lui ont demandé s’il était réaliste de conclure une entente avant que les produits canadiens ne soient frappés d’une vaste gamme de droits de douane américains d’ici la date limite du 1er août, M Carney a déclaré : « Cela dépend. Il y a deux côtés à une entente. » Ce à quoi il a ajouté : « Nous œuvrons au nom des Canadiens et Canadiennes, et nous conclurons une entente seulement si elle est dans notre intérêt, tout comme les États-Unis chercheront à défendre les intérêts des États-Unis ». Les premiers ministres provinciaux ont exprimé leur confiance envers le premier ministre fédéral. Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, a balayé du revers de la main les inquiétudes devant cette échéance imminente : « Je m’inquiéterais si nous devions nous imposer des limites, si nous devions conclure une entente d’ici une certaine date, que nous devions peut-être faire des choses ou faire des concessions, ou renoncer à certains moyens de pression qui ne seraient peut-être pas nécessaires si nous concentrons simplement nos efforts sur la conclusion de la meilleure entente possible. » Les premiers ministres ont quant à eux discuté de l’élimination des barrières commerciales entre les provinces. L’Ontario a annoncé des accords commerciaux avec la Colombie-Britannique et trois territoires au cours du sommet, ce qui porte à 10 le nombre total d’accords avec d’autres gouvernements. « Compte tenu des menaces constantes que le président Trump fait peser sur notre économie, il est plus important que jamais de stimuler le commerce intérieur pour renforcer la compétitivité, la résilience et l’autonomie de notre économie », a expliqué le premier ministre Ford.