| Indice | Clôture | Semaine | Cumul annuel |
|---|---|---|---|
| Indice composé S&P/TSX | 31 527,39 | 0,69 % | 27,50 % |
| Dow Jones Industrial Average | 48 458,05 | 1,05 % | 13,90 % |
| Indice S&P 500 | 6 827,41 | -0,63 % | 16,08 % |
| Indice composé Nasdaq | 23 195,17 | -1,62 % | 20,12 % |
| Rendement des obligations du GdC de 10 ans | 3,44 % | 0,02 % | 0,21 % |
| Rendement des bons du Trésor américain de 10 ans | 4,19 % | 0,05 % | -0,39 % |
| Cours du pétrole brut WTI $ US/baril | 57,44 | -4,39 % | -19,91 % |
| Dollar canadien | 0,73 $ US | 0,67 % | 4,51 % |
Taux préférentiel 4,45 % |
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Résultats hebdomadaires des marchés boursiers et obligataires au décembre 12 2025.
Sources: Morningstar Direct, Banque du Canada, Département du Trésor américain et CME Group .
Retour sur 2025
Les marchés ont résisté à la volatilité causée par les droits de douane et les échanges commerciaux pour terminer l’année avec des gains substantiels. Les turbulences ont été contrées par les baisses de taux d’intérêt, la flambée des titres technologiques et les résultats solides des entreprises.
Premier trimestre : La volatilité a pesé sur les marchés boursiers
Pour les investisseuses et investisseurs canadiens, le premier trimestre a démarré sur un coup de tonnerre lorsque Justin Trudeau a annoncé son intention de démissionner de son poste de premier ministre le 6 janvier. Les prix du pétrole et du gaz ont immédiatement bondi et le huard s’est raffermi, suivi par une incertitude généralisée causée par les politiques commerciales américaines. Bien que le Canada figure parmi les principales cibles des droits de douane du président américain Donald Trump, son indice de référence TSX a mieux résisté que ses homologues américains, pour terminer le premier trimestre en hausse de 0,77 %, soutenu par l’or alors que les investisseurs et investisseuses se sont rués vers des valeurs refuges au cœur de la tourmente.
Aux États-Unis, le S&P 500 et le NASDAQ ont enregistré leur pire trimestre depuis 2022, avec des pertes de 4,59 % et de 10,42 % respectivement. Après un vent d’optimisme à l’égard de l’administration Trump et de son approche favorable aux entreprises, les marchés boursiers, plus particulièrement le secteur technologique, ont été durement éprouvés par les craintes d’un ralentissement économique à l’annonce de ses projets de droits de douane. Six sociétés du groupe des « sept magnifiques » ont affiché un rendement inférieur aux attentes. Nvidia et Tesla, en baisse de 20 % et 35 % respectivement, ont essuyé les plus lourdes pertes.
Deuxième trimestre : La remontée des indices boursiers
Après avoir perdu du terrain en avril, le S&P 500 et le NASDAQ sont remontés à des niveaux records à la clôture des marchés lors des deux derniers jours de bourse du deuxième trimestre. Le Dow Jones est resté légèrement en dessous de son dernier record de clôture trimestrielle, cependant l’indice de premier ordre est retourné en territoire positif depuis le début de l’année au cours de la dernière semaine du trimestre. Pour la période de trois mois terminée le 30 juin, le Dow Jones a gagné 4,98 %, le S&P 500, 10,57 %, et le NASDAQ, 17, 75 %. Le TSX a quelque peu perdu de son élan à la fin du mois de juin, pour néanmoins terminer le trimestre avec un gain de 7,78 %. L’indice, en hausse de 8,61 %, continuait de battre Wall Street à la première moitié de l’année. Dans l’ensemble, les marchés ont connu un rebond remarquable.
Le 2 avril, le président Trump a signé un décret imposant des droits de douane à plus de 180 pays. Les marchés ont alors connu leur pire débandade depuis mars 2020. Le TSX, le Dow Jones et le S&P 500 ont tous subi une correction en essuyant des pertes de plus de 10 %, tandis que le NASDAQ, en chute de 20 % par rapport à son sommet récent, est entré en territoire baissier. Au total, les actions américaines ont perdu 6 400 milliards de dollars américains en valeur marchande. Le 9 avril, le président Trump a annoncé une pause de 90 jours, ce qui a permis aux marchés boursiers de commencer à se redresser. Des rapports des résultats des entreprises supérieurs aux prévisions et des données économiques robustes (l’inflation demeurant la plus importante aux yeux des investisseurs et investisseuses) ont contribué à compenser les pertes subies au deuxième trimestre.
Troisième trimestre : Les marchés ont atteint des records
Les investisseurs et investisseuses ont relativisé les risques d’inflation liés aux tarifs douaniers au troisième trimestre et misé sur une reprise des baisses de taux d’intérêt par les banques centrales pour soutenir l’activité économique. À Wall Street, le Dow Jones et le S&P 500 affichaient respectivement une hausse de 5,22 % et de 7,79 %, tandis que le NASDAQ, à forte composante technologique, bondissait de 11,24 %. Le TSX, indice de référence canadien qui a continué de surpasser ses homologues américains depuis le début de l’année, a lui aussi atteint un sommet sans précédent, avec une croissance de 21,41 %.
Le 17 septembre, la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine ont toutes deux réduit leur taux directeur de 25 points de base, se situant à 2,70 % pour la Banque du Canada et dans la fourchette cible de 4 % à 4,25 % pour la Fed. La Banque du Canada mettait en œuvre sa première baisse depuis le 12 mars.
Quatrième trimestre : L’année s’est terminée sur des gains solides
Au début du quatrième trimestre, le TSX a franchi pour la première fois de son histoire la barre des 30 000 points. L’indice, riche en matières premières, a bénéficié de la hausse des cours de l’or, qui a grimpé à 4 200 $ US l’once au début du mois d’octobre. Cette période a également été marquée par la suspension des services publics aux États-Unis après l’échec du Congrès à conclure un accord de financement. Le blocage de 43 jours – le plus long de l’histoire des États-Unis – a pris fin le 12 novembre. L’incertitude créée par la suspension des services publics, attribuable en partie à l’absence de données économiques actualisées, a pesé sur les perspectives des marchés financiers pendant une grande partie du trimestre. Compte tenu de la rareté des statistiques clés pendant cette période, les investisseuses et investisseurs avides de données se sont fortement appuyés sur les résultats financiers des entreprises pour décoder l’économie.
Les grandes banques américaines ont dépassé les attentes au troisième trimestre. JPMorgan, Goldman Sachs, Wells Fargo, Citigroup et Morgan Stanley ont connu une forte croissance de leurs bénéfices sur 12 mois, soutenus par la hausse des revenus des banques d’investissement et les rendements solides des opérations en bourse. Les grandes entreprises technologiques ont également dégagé des résultats solides au troisième trimestre. Alphabet, Microsoft, Meta, Amazon et Apple ont toutes dépassé les prévisions de chiffre d’affaires grâce à la croissance de l’infonuagique et de l’intelligence artificielle. Tesla a annoncé un recul de 31 % de ses bénéfices malgré des ventes record. Nvidia a volé la vedette avec un chiffre d’affaires de 57 milliards de dollars américains, – en hausse par rapport à 35 milliards un an auparavant – et des prévisions de ventes supérieures à 65 milliards pour le quatrième trimestre.
La Banque du Canada a annoncé une nouvelle baisse de 0,25 % de son taux directeur en octobre, mais a choisi de le maintenir à 4,45 % lors de sa mise à jour de politique monétaire en décembre. La Fed a annoncé deux baisses de taux au cours du trimestre, ramenant sa fourchette cible à 3,5 %-3,75 %. Les deux banques centrales ont publié des communiqués prudents à la suite de leurs mises à jour de décembre, indiquant que toute nouvelle décision en matière de taux dépendra fortement des données à venir. Consultez les mises à jour des politiques de la Banque du Canada and Réserve fédérale américaine.
Un portefeuille géré de manière professionnelle offre des avantages dans une conjoncture économique incertaine.
Peu importe les manchettes ou la conjoncture des marchés, un portefeuille géré par une équipe professionnelle présente un avantage important : la diversification. Avec un portefeuille diversifié, vous avez accès à différentes catégories d’actifs, régions géographiques et stratégies de placement, ce qui diminue votre risque lorsqu’un segment du marché subit de lourdes pertes. Les gestionnaires de portefeuille possèdent l’expertise nécessaire pour ajuster la répartition des placements lorsque la conjoncture des marchés change. Les représentantes et représentants de Co-operators sont toujours prêts à vous aider si vous avez des questions ou si vous souhaitez revoir votre plan.Le point sur les placements (12 janvier).
Nos rapports hebdomadaires sur les placements reprendront le lundi 12 janvier. En attendant, consultez nos perspectives pour les marchés financiers 2026 pour en savoir plus sur les principaux défis et occasions qui détermineront la performance du marché au cours de la nouvelle année.
Dates importantes
- 25 décembre : Clôture des marchés boursiers nord-américains pour le congé des Fêtes
- 26 décembre : Fermeture de la Bourse de Toronto pour le lendemain de Noël
- 1er janvier : Fermeture des marchés boursiers nord-américains pour le congé du jour de l’An
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